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TELETRAVAIL ET IMMOBILIER DE BUREAU

l'explosion du télétravail...

Le printemps 2020 restera dans les mémoires comme celui du Grand Confinement, et avec lui son cortège de conséquences comme le développement fulgurant du télétravail. Nombreux sont les employés, cadres et cadres supérieurs du secteur tertiaire à avoir découvert à cette occasion qu'il était tout à fait possible de continuer à produire des prestations intellectuelles depuis chez soi, pour peu que le collaborateur soit correctement équipé et connecté.

 

Bien sûr, cette situation extrême caractérisée par un télétravail à plein temps ne saurait perdurer et il y a fort à parier que la plupart regagneront leurs sites habituels dès le mois de septembre. Mais on peut aussi raisonnablement penser que nombreux seront ceux qui demanderont à bénéficier d'un ou deux jours de télétravail, dans le cadre des accords classiques signés dans la plupart des grandes entreprises.

...et ses conséquences sur l'immobilier de bureau

Dès lors, comment anticiper les nouveaux usages dans les immeubles de bureau ? L'avenir du "1 pour 1" (un bureau pour chaque collaborateur) paraît bien sombre. Entre le développement du télétravail, les temps partiels, les congés, les commerciaux qui sont la plupart du temps en rendez vous client... il semble raisonnable d'appliquer à l'effectif présent un pourcentage pour obtenir le nombre de positions de travail nécessaires. Pourcentage adapté à chaque site en fonction de ses usages, et selon une méthode de calcul qui reste à inventer.

 

Ce qui est sûr, c'est que les directions financières ont bien compris qu'elles tenaient là un levier très puissant de réduction des loyers, deuxième poste de charges après les salaires. Et avec la bénédiction des collaborateurs et des écologistes, puisque ce mouvement de fond amènera nécessairement une réduction des déplacements du quotidien et une baisse de toutes les nuisances qui vont avec !

 

Une voie royale s'ouvre donc pour le concept de bureau partagé, à mi-chemin entre le flex-office intégral dont personne ne veut et le petit bureau individuel qui appartient désormais au passé.

 

Les aspirations des collaborateurs et des directions financières se rejoignant, le nombre de m² de bureaux commercialisés devrait être inéluctablement orienté à la baisse : détenteurs de SCPI de bureaux, accrochez vos ceintures !

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Mathieu (vendredi, 03 juillet 2020 10:21)

    Super article !