un outil EFFICACE ET RENTABLE...
De mon expérience de consultant en bilan carbone, je dirais que la mutualisation est le maître mot en matière de décarbonation : mutualisation des achats (commandes groupées) et des ventes (en vrac plutôt qu'à l'unité), du fret (groupage des envois), des déchets (regroupement et collecte au niveau d'une ZA, d'un immeuble d'entreprises), des déplacements (transports collectifs plutôt qu'individuels), des immobilisations (partage des machines, des bureaux, du parking, etc)...
Concernant les achats de biens et d'immobilisations (machines, immeubles, parkings...), il est aisé de comprendre que le processus de fabrication génère en lui-même du CO2 : d'où l'importance de n'acheter que le strict nécessaire (en cela, la lutte contre les émissions rejoint le principe de bonne gestion).
...A CONDITION DE LEVER DES FREINS
Il faut au préalable lever certains freins culturels, liés au fait que chacun veut rester maître chez soi
(exemples vécus) :
. chaque service commande ses achats (y compris pour des produits basiques comme les ramettes de papier ou les cartouches d'imprimante),
. chaque chef de service veut son imprimante réseau ou son parc de véhicules (même si le taux d'utilisation annuel est très faible),
. chaque entreprise considère son parking comme son pré carré, même si plusieurs places restent vides la plupart du temps et qu'elles pourraient utilement être louées aux entreprises voisines, etc.
EN CONCLUSION
C'est donc en mutualisant les achats et en partageant les équipements que les organisations peuvent réduire significativement leur empreinte carbone, et réaliser au passage de belles économies sur leur volume global d'achats (consommables et équipements).
Voire dégager des revenus additionnels le cas échéant, par exemple en louant les bureaux ou les places de
parking inoccupés, ou en prêtant les machines à d'autres entreprises sur les plages horaires disponibles.
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